juillet 5, 2016
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Mise en scène des ex-voto dans la Chapelle de la Garoupe à Antibes

Réalisation du projet de création de scénario de mise en scène et accrochage de presque 300 ex-voto à la Chapelle de la Garoupe au Cap d’Antibes, dont ci-dessous petit historique:

« Depuis les temps les plus anciens, la colline de la Garoupe, ancien oppidum ligure, est un haut lieu spirituel. Dès le Ve siècle, un petit oratoire dédié à Sainte-Hélène fut construit sur le plateau. La tradition veut en effet qu’elle ait fait escale à Antipolis en rentrant de Jérusalem. Le culte de Sainte-Hélène fut vivace jusqu’à la Révolution, date à laquelle la statue fut cachée dans les combles de la cathédrale Sainte Marie située dans la vieille ville avant de retrouver la Garoupe, dans un petit oratoire. La légende voudrait qu’après la construction de la chapelle, par une sombre nuit d’hiver, un ermite voulut prier la Vierge. Il trouva la niche vide et fondit en pleurs. Soudain, la porte de l’oratoire s’ouvrit ; la vierge apparut, couverte d’eau, et reprit sa place après avoir déclaré qu’elle venait de secourir un navire et de sauver tous les marins, à l’exception d’un seul, coupable de blasphème. Ainsi naquit la fête de Notre-Dame-de-Bon-Port. Plus prosaïquement, sans doute cette manifestation de dévotion trouve-t-elle son origine dans les grandes épidémies de peste bubonique qui sévissaient alors dans la région. Depuis l’an 1016, les marins pieds-nus descendent la statue de la Vierge à la cathédrale le premier jeudi de juillet, et la ramènent dans son sanctuaire le dimanche suivant, par le chemin du Calvaire. L’oeuvre que l’on porte en procession de nos jours a été sculptée dans le tronc d’un figuier et tient un voilier dans sa main droite. Au XVIe siècle, les Cordeliers y bâtissent un couvent dont le sanctuaire est dédié à Notre Dame de la Garde. De nombreux ex-voto (« en vertu d’un voeu fait ») sont exposés à l’intérieur de cette chapelle : à noter entre autres le plus ancien, celui dit « des Barbaresques » qui date de 1506, et celui de 1812 « Le Bagnard évadé »